PARUTIONS

Lettres à Émile 1919 - 1967, roman


J'ai retrouvé et traduit les lettres allemandes que l'aimée de mon grand-père lui a adressées de 1919 à 1967. Elles révèlent un amour de presque quatre décennies, ignoré de la famille ou tu par conventions bourgeoises. On y retrouve les moments d'une intense intimité entre deux êtres et ceux de leurs conflits les plus virulents et les plus bas, en passant par la plate médiocrité des périodes incertaines et lâches des compromis non dits.

Ce sont trois lots de lettres, livrés en fonction de leur découverte et des personnes qui me les ont mis entre les mains. On retrouve, tissés avec cette histoire d'amour particulière, certains évènements de nos pays respectifs (l'Allemagne et la France) à travers une grande partie du XXe siècle, ainsi que ceux de ma famille et de ses mœurs vues de loin. Finalement, j'ai repris comme titre l'apostrophe que Ève adresse chaque fois à Émile. Cette expression, issue de l'amour courtois, désigne toujours l'invisible empreinte d'une femme sur un homme.

Éditions Complicités, 2024 (seconde édition, revue et corrigée)


Quelle leçon d'amour !

Hier soir, j'ai terminé la lecture. Les lettres de Eva m'ont énormément bouleversée.

Bien sûr, il y a des mots très intimes destinés à votre grand père. On se sent mal, car ses mots ne nous regardent pas, en fait.

Ce que m'a étonné, c'est la clairvoyance de ses points de vue sur la politique entre les deux guerres. Cette montée de l'extrême, qui nous frappe aujourd'hui à nouveau.

Ma grand-mère maternelle, à l'annonce que j'allais me marier, il y a 42 ans, avec un français, n'était pas contre mon futur mari... Non ! Elle avait peur d'une guerre.

Nous y voilà ?????

Bravo pour votre travail de traduction !

Barbara, mars 2023 (Allemande).

Un amour sous la grande hache de l'Histoire

Elle est allemande, il est français. De 1919 et 1967 ils se rencontrent, se perdent, se retrouvent… Ce livre est donc un roman d'amour riche en péripéties diverses.

L'amour en interrogation

Heureusement, comme dit le poète, « il n'y a pas d'amour heureux », sinon les romanciers n'auraient rien à écrire ! Car ce qui retient le lecteur en amour, c'est le drame : on le sait, les couples heureux n'ont pas d'histoire, leurs plaisirs auraient quelque chose de monotone. Il n'est rien de simple ni de facile pour Éva et Émile, est-ce pourquoi les jouissances que décrit notre amoureuse sont si délectables ? Dans ces Lettres à Émile, le lecteur sera servi en drames divers puisque l'histoire sépare nos deux tourtereaux. Mais pas seulement...

Benoit Girard renoue ici avec un genre qui connut un grand succès au XVIIIème siècle : le roman par lettres. Il a l'habileté de raconter l'histoire à travers le courrier de la seule Éva. On ne saura rien des lettres d'Émile, son amant, ce qui nous permet de ne pas enfermer notre imaginaire dans un cercle fermé de questions et réponses où tout serait expliqué. On ne saura presque rien de cet homme qui pendant presque cinquante ans rejoint Éva pour l'abandonner, et que l'auteur commente ainsi : « cet amour, qui demeure malgré tout tenace et vivace, interroge ». Éva écrit dans une de ses lettres qu'il faut être folle pour continuer à aimer dans la séparation pendant tant de temps. Serait-elle une fervente de la fin amor ?

En effet : on ne peut s'empêcher de penser à l'amour de loin du poète Jaufré Rudel, troubadour du XIIème siècle, qui écrivait : « Quelqu'un m'appelle et c'est bien vrai / L'homme au désir d'amour lointain / Car nulle autre joie ne me plaît / Comme jouir d'amour lointain ». Dans son poème, Jaufré tombe amoureux de Clémence, princesse de Tripoli. Il embarque, traverse la Méditerranée, et retrouve sa belle le temps d'un dernier soupir… La fin amor est belle de rester idéale, la réalité la ternirait… Éva aime de loin, elle aussi, c'est en écrivant ses lettres qu'elle rejoint son amant absent – vivant alors, ai-je envie de dire, la magie littéraire que connaît tout véritable écrivain.

Ce que l'on devine de l'amour d'Émile est autrement énigmatique. Bien que s'installant en France pour se marier et travailler, il n'a de cesse de retrouver Éva pour quelques jours et pour repartir, cela durant plus de quarante ans… Dans son cas, il ne semble pas qu'il s'agisse de la commune muflerie soi-disant virile. Il ne peut abandonner cet amour, mais il ne peut y être…

Notre guerre perpétuelle

Ce roman d'amour est aussi (surtout ?) un roman historique. Éva connaît l'Allemagne en ruines suite à la guerre de 1914-18 ; puis les luttes sociales, les assassinats politiques, le nazisme. Dans l'Allemagne dévastée occupée par les russes, elle souffre de la faim, craint la soldatesque. Suspectée de nazisme, elle endure Auschwitz, Buchenwald, prenant la place encore chaude qui fut occupée (si on peut dire) par des juifs, se retrouve ensuite enfermée en Allemagne de l'Est, interdite de retrouver Émile. Elle finit par traverser le rideau de fer, retrouve enfin Émile, peut-être (je ne dévoile pas le dénouement !)…

Ainsi, Benoit Girard nous fait traverser une fresque historique en toute intimité, à travers les yeux d'Éva. C'est sa force : avec elle nous éprouvons ce que rapportent objectivement les livres d'histoire. À lire le roman, nous nous surprenons à penser que les glorieuses années d'après-guerre ont vécu : et si les désastres de la Géorgie, de l'Ukraine n'étaient que la suite éternelle de ce qu'Éva a traversé ?

Une histoire à rebonds

La saveur du roman tient à son montage chronologique : comme dans toute enquête bien menée, nous remontons le temps. Le narrateur commence par percer un secret de famille quand il retrouve un paquet de lettres que reçut son grand-père, de 1955 à 1967. Suite à une patiente recherche il retrouve les lettres de 1933 à 1950 ; enfin, suite à un coup de théâtre que je ne dévoilerai pas, des lettres datant de 1919 à 1929… Ainsi le puzzle est-il reconstitué : l'énigme est enfin mise en plein jour, sans qu'elle soit pour autant résolue… Le tour de force tient à l'effet de vérité que Benoit Girard a parfaitement maîtrisé : plus d'une fois, on croit entendre un véritable témoignage, comme si le narrateur et l'auteur étaient une seule personne.

Benoit Girard est un « jeune » auteur : après une carrière de consultant en management et en relations sociales, il a écrit là son premier roman, aujourd'hui remanié pour sa seconde édition. Deux autres romans ont suivi : Sans valisedécrit l'amour d'une femme et d'un homme bouleversé par la guerre civile espagnole. Dans Enchaînements, un journaliste cherche à démêler les raisons d'un assassinat suivi d'un suicide. À chaque fois, Benoit Girard enquête sur l'humain aux prises avec l'histoire. Il semble bien que ce soit la veine qu'il cherche à creuser.

Mathias Lair, Boojum.fr, 24 mai 2024

Benoit Girard, Lettres à Émile, 1919-1967, éditions Complicités, 2024, 196 pages, 22 € 

BELLE FIN D'ANNÉE POUR NOS RENCONTRES LITTÉRAIRES

La rencontre du 13 décembre avec Benoit Girard a prouvé à quel point nous avons raison de continuer cette activité où les autrices et auteurs échangent avec un public de retraités actifs et attentifs à la culture du livre.

Benoit Girard a captivé son public. Le secret ? Il a su montrer en quoi l'écriture peut surmonter le rapport figé entre le masculin et le féminin dans un exercice de style particulièrement fort et émouvant.

Une histoire d'amour où le réel et l'imaginaire créent une œuvre d'art sur le papier, c'est à l'image de la couverture du livre reprenant un tableau de Félix Vallotton.

Reste aussi que cet amour, quand il unit deux personnes de deux mondes qui se sont deux fois fait la guerre au XXe siècle, il dégage une intensité qui peut pousser à raison l'auteur à vouloir supprimer les frontières d'une humanité encore prisonnière de ses égocentrismes ravageurs.

Yvon HUET, LSR 66, 18 décembre 2024

Éditions Complicités, 2021

Enchaînements, roman


Tout commence par un cruel fait divers, comme notre monde en produit chaque jour avec une indécente banalité : un père bien sous tous rapports massacre femme et enfants... Qui plus est, il est médecin ! Dans un premier temps, l'enquête officielle s'oriente vers les effets secondaires d'un médicament que prenait le médecin. Mais, cette version des faits, « mécaniste » et socialement acceptable, ne convainc pas un journaliste de la PQR et une professeure d'université. Seulement méfiants et épris d'exigence ? Complices ?

Tous deux se lancent dans une contrenquête au cours de laquelle ils tentent de faire émerger d'autres causes à ce geste incompréhensible, autant qu'ignoble. L'enquête est classée « sans suite », mais nombre de responsabilités sont pointées. Le journaliste publie.

Dès lors, les acteurs désignés développent de multiples de stratégies, parfois convergentes, pour en circonscrire les effets et pour se dédouaner : l'enjeu n'est pas mince ! L'Église, l'Université, un laboratoire pharmaceutique, un parti politique. Un ensemble de manœuvres d'encerclement et de tentatives de soumissions sont déployées à l'encontre des contrevenants des ordres établis. Par où se trouve la sortie ?

Quels sont les ressorts de la violence institutionnelle ? Comment chemine-t-on vers le suicide ? Le récit illustre la complexité des interactions pouvant enchainer les personnes, ainsi que la neutralité apparente des sollicitations impliquant qu'on accepte d'y répondre sans discerner ce qui se trame à l'insu de notre liberté. On y voit aussi se déployer la férocité de certaines passions, comme le pouvoir sur autrui, la préservation des intérêts propres, l'indifférence à ce qu'on inflige aux autres... tandis que demeure la souffrance silencieuse des petits qui ne savent/peuvent pas se défendre.


Des scènes très justes tout le long du livre

Je viens tout juste de lire votre livre, j'ai beaucoup aimé : super bien écrit, bravo.

C'est un vrai sujet qui m'a renvoyé à plein de choses… Ici dans la région, près de chez nous : le suicide d'un médecin de campagne parti à la retraite, il y a un an ; pas la même histoire évidemment, mais les mêmes questions et puis aussi ces évènements dont on entend parler dans l'actualité et qui sont comme une pierre qu'on vous a jetée dans la pièce. Comment en arriver là ? C'est vraiment un sujet d'actualité et c'est très fort de le poser comme un sujet collectif. Enfin plein de choses dont pour moi : le souvenir de la fac et Durkheim (fac de socio) et puis les Cévennes évoquées en toile de fond. David (mon mari) l'a lu aussi, il a vraiment beaucoup aimé.

Il y a plein de scènes que j'ai retenues, mais celle qui est la plus forte, je trouve, c'est au début : l'ambiance des préparatifs, l'attente du père et de la mère qui boivent un verre sur la terrasse, attendant le coup de fil. (…) Il y a vraiment des scènes très justes tout le long du livre.

(…) Je me suis régalée, alors que ce n'était pas évident « d'enchaîner » derrière les deux monstres qu'il est difficile de passer (Proust, Chateaubriand). Tout ça pour dire que lire ou relire ces « vieux » chefs d'œuvre permettent d'apprécier encore plus les bons livres, que ce soit pour leur écriture, leur sujet, leur sincérité… Enfin toutes ces pensées en vrac pour vous remercier de ce bon moment passé avec votre livre.

Christine, février 2022 (Cévennes)

Comme au cinéma !

C 'est une œuvre dense, très documentée et précise ; on devine un travail important de recherche d'éléments factuels, circonstanciels, géographiques, notamment en ce qui concerne les lieux où les actions se situent.

Le style m'a plu, mais je le connaissais déjà un peu après avoir lu tes nouvelles.

L'auteur y distille habilement des messages et ses convictions sur l'aspect systémique de nos vies et la complexité de nos psychologies personnelles. Il s'engage manifestement.

Dans la seconde partie (la Murène), la lecture est facilitée, grâce à une dynamique et une accélération de l'action et de la narration.

La construction en aller-retour à des moments et des lieux différents, comme beaucoup de réalisateurs de cinéma font dans leur montage de films, m'a beaucoup captivé et participe à l'effort que doit faire le lecteur pour se mettre "bien dedans". Cela l'oblige à poser assez souvent des jalons ce qui est très "pédagogique"

J'ai bien aimé la progression de la connaissance des principaux personnages et, surtout bien sûr, Mathieu et Judith qui donnent au lecteur le temps nécessaire de les découvrir et de les apprécier : ils finissent par se définir dans leur être profond. À la fin, ils sont devenus attachants ; on peut même s'essayer à donner des visages à certains des protagonistes (plus Judith que Mathieu, mais quand même)

Ne pas connaitre la vérité à la fin est intéressant aussi et, là encore, je fais référence au cinéma et à beaucoup de films qui ne donnent pas la clé, mais laissent le spectateur dans son imaginaire, le film ayant eu comme objectif une transmission émotionnelle qui embraye sur une nécessaire recherche d'hypothèses et de pourquoi.

Les petits apports bonus sur la philosophie, la tolérance (Giordano Bruno) sont intéressants et traversent valablement le récit à mon sens. Certains lecteurs pourraient les trouver inutiles à la narration ?

Louis, mai 2022, (Lorraine)

Éditions Complicités, 2023

Sans valise, roman

Un livre sur l'exil et pour la mémoire.

En Espagne, l'amour d'une femme et d'un homme est bouleversé par la guerre civile du siècle dernier. L'un et l'autre sont impliqués, sans qu'une culture politique spécifique préalable ne les y prédispose. Ils sont entrainés au-delà de leur seule volonté de survivre.

Leur fille, passée en France, est élevée par un couple aux pieds des Pyrénées… Devenue adulte, c'est en elle qu'émerge la question de la mémoire, parce qu'à son tour elle est meurtrie par une séparation.

Dans leur fuite, aucun d'eux n'avait emporté de valise : quelques choses à soi, peut-être utiles en chemin ou signes de ce que l'on a quitté. La séparation précipitée, l'éloignement forcé et les conditions du départ le permettent rarement et ceux qui, dans leur exode, ont tenté d'emporter nombre de bagages les ont abandonnés au gré des circonstances, pour ne conserver que l'essentiel, leur vie. Ici, chacun a semblé savoir d'emblée ce qui serait l'essentiel à préserver, alors que, dans le même temps, il se dépouillait de tout et n'emportait rien.

Et puis, il arrive qu'on se retourne et que l'on s'interroge. Que reste-t-il de l'origine, de ce lieu d'où l'on vient, comme du chemin parcouru ? La mémoire que chacun en garde ? Celle que, collectivement, on reconstitue ?

Tolivia m'a séduit, nous avons presque le même âge, j'ai bien suivi son itinéraire et même nous avons dû nous croiser rue d'Arzew, à Oran vers le 3 juillet 62.

Dominique, juillet 2023 (Orléans)

Ton livre est touffu, il fait preuve d'une culture générale hors du commun, et on sent aussi le gars passionné d'histoire. Pour autant, l'intrigue n'est pas délaissée. A chaque tournant de l'histoire, on a envie de dire au personnage : "Non. Non non, tu ne fais pas ça, ce n'est pas ça qu'il faut faire, ça n'ira pas." Et tu sais quoi ? Il le fait quand même !

(...) Voilà, je viens de terminer la lecture de Sans valise. J'ai beaucoup aimé. J'ai beaucoup aimé la tendresse que tu as pour tes personnages, sans jamais verser dans un sentimentalisme niais. Et le fait que tu concèdes la même tendresse aux personnages aux idées bien arrêtées que tu ne partages pas (je l'ai bien compris), pourvu qu'ils fassent preuve d'un peu d'humanité (Henriette et Maurice). C'est très honorable. J'avoue avoir eu un peu peur, quand, sans prévenir, tu zigouilles tes deux personnages principaux sans vergogne en plein milieu du bouquin. Mais finalement, on s'aperçoit qu'il reste une histoire à raconter quand même : celle de Tolivia, à qui on s'attache sans peine malgré la violence avec laquelle ses parents disparaissent des radars. Son parcours pour le moins atypique et tourmenté est tellement loin de tout ce que je connais... Et pourtant, il existe mille point communs, et c'est pour ça qu'on reste inexorablement attaché à son évolution. J'en cite un qui me vient spontanément à l'esprit : les amitiés manquées parce qu'on est happé par un autre cheval de bataille, et les autres, précieuses et pourtant gâchées, perdues, mais jamais oubliées (soupir). Le principal enseignement que je retire de son histoire, c'est que si on veut être libre, eh bien, il faut se battre sans relâche pour cette liberté. La gagner. Arrêter de se satisfaire de ce qu'on daigne nous concéder et sans cesse se remettre en question, voire en danger.Je ne suis pas aussi cultivé que toi, et de ce fait, les références historiques ne me parlent pas autant qu'elles le devraient. 

Alain, octobre 2023 (Bruxelles)

L'héritage de Pedro Mendes (roman)


L'Indiano — celui qui revient des Indes — fait un choix de père qui n'est pas en conformité avec les valeurs et les pratiques de son environnement : la Catalogne au début du siècle dernier. Pourquoi ? Parce qu'il vient d'ailleurs ? Parce que cette origine lui a permis de connaitre d'autres manières de vivre et de reconnaitre sa descendance ? Parce que lui-même a acquis la capacité de choisir ?

Ce choix interroge les tabous qu'ont érigés les morales laïques et religieuses à l'heure où elles dominaient les consciences et les sociétés : notamment, le lien du sang, ce qui se transmettrait et ce que l'on aurait reçu d'emblée — voire ce qui serait à être révélé —, parce que l'on est fille ou fils de… Or, depuis Jean-Jacques Rousseau, on formalise mieux le rôle essentiel de l'éducation (instiller la curiosité, accompagner le développement, susciter l'autonomie…) ou, avec Didier Dumas, ce qui crée le lien ; on voit aujourd'hui la place que les pères ont progressivement retrouvée dans ce domaine.

Plus poétiquement, on se souviendra de cette tendre réplique que Marcel Pagnol prête à Panisse lorsque Marius vient réclamer, vingt ans après, sa place/son droit de géniteur : combien pèse, dans celui qui est devenu un homme, la part du géniteur qui a couché une fois avec une femme (quelques gamètes) par rapport celle du papa qui a nourri et élevé l'enfant ?

Qu'est-ce que la paternité ?

L'héritage de Pedro Mendes de Benoit Girard est un roman puissant qui interroge les notions de paternité, de filiation et de transmission dans la Catalogne imprégnée des morales laïques et religieuses du début du XXe siècle. À travers le parcours d'un indiano —un homme revenu des Indes —, l'auteur explore les tabous sociaux et les choix personnels qui redéfinissent les liens familiaux et l'éducation. Ce récit, empreint de poésie et de profondeur, invite à repenser les valeurs qui nous lient à nos origines et à nos proches. Il séduira les lecteurs passionnés de sagas familiales, de romans introspectifs, ainsi que ceux curieux des thématiques universelles comme l'identité et la transmission. Une œuvre qui résonnera particulièrement auprès des amateurs de littérature humaniste et engagée.

Les Éditions Complicités

Publications professionnelles

La communication écrite dans l'entreprise

De Boeck Université, 1997

Médiation et relations sociales

Éditions Universitaires Européennes, 2015

Benoit Girard, Tous droits réservés 2021
Optimisé par Webnode
Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer